Le
diaphragme et la cape cervicale : 5 à 10% d'échec
Ce
sont tous deux des barrages mécanique au niveau du col
utérin. Ils ne sont pas à utiliser en suite de couches
immédiate en raison des saignements.
Ils
nécessite un apprentissage de mise en place car ils se
mettent, comme il est dit précédemment, au niveau du
col utérin. C'est une méthode par conséquent astreignante avec une
mise en place un peu difficile.
Ils
sont souvent associés à un spermicide.
Les
gel spermicides : 0.5 à 3% d'échec
Ils
sont d'une grande efficacité à condition que l'on soit
motivé et consciencieux.
Ils
agissent par modification du pH et épaississement de la
glaire cervicale rendant celle-ci impénétrable aux
spermatozoïdes.
Ils
sont à mettre avant chaque rapport, environ dix
minutes avant celui-ci.
Attention,
avant ou après le rapport sexuel toute toilette doit
être faite avec un savon spécial (demander conseil au
pharmacien) afin de ne pas annuler l'effet du
spermicide.
Les
désavantages peuvent être parfois des démangeaisons,
réactions allergiques... Et il faut penser à renouveler
le gel à chaque rapport sexuel.
C'est
un bon contraceptif après un grossesse.
Les
ovules : 0.5 à 3% d'échec
Mêmes
remarques que pour les gels spermicides.
Ils
se placent au fond du vagin, dix minutes avant le
rapport et ont une efficacité de trois heures. ils sont
également à renouveler à chaque rapport.
Là
aussi toute toilette doit se faire avec un savon
spécial afin de ne pas annuler l'effet de l'ovule.
Les
désavantages sont les mêmes que pour les gel
spermicides.
C'est
également un bon contraceptif après une grossesse.
Toutefois l'un des principes actifs des ovules passe
dans le lait maternel, par conséquent se renseigner
auprès de votre pharmacien avant toute utilisation si
vous allaitez votre enfant.
Les
tampons spermicides : 0.5 à 3% d'échec
Là
aussi les remarques sont les mêmes que pour les gel
spermicides, en ce qui concerne les désavantages, leur
système d'action et pour la toilette.
Ils
constituent une barrière mécanique et chimique.
Ils
sont efficaces 24 heures. Cette méthode est
déconseillée en cas d'utérus rétroversé.
Il
n'est pas nécessaire de le renouveler à chaque rapport
dans la mesure ou ceux-ci ont lieu dans les 24 heures
après la mise en place du tampon. Il est à
remarquer que le retrait du tampon n'est pas toujours
facile car il faut aller le chercher au fond du vagin.
Le
préservatif : 1 % d'échec
Sa
réputation n'est plus à faire. C'est
une contraception efficace, toujours disponible (à la
pharmacie) et sans risque.
Il
constitue le meilleur moyen de protection contre les
maladies sexuellement transmissibles et le sida.
Quelques
remarques : attention à l'ouverture du sachet afin de ne
pas abîmer le préservatif ;ne le
mettre que sur le pénis en érection ; le retirer après
l'éjaculation en en tenant la base.
C'est
une bonne méthode de contraception après la grossesse.
Le
stérilet: 0.5 à 3% d'échec
Ou
dispositif intra-utérin. C'est une petite tige souvent
en forme de T que l'on place dans l'utérus.
Il
modifie essentiellement les conditions d'implantation de
l'oeuf rendant le milieu utérin impropre à la
nidation et à la migration des spermatozoïdes.
Il ne
peut être que placé par un médecin en début de
cycle, en fin de règles, lorsque le col est plus ouvert
et que l'on est certain que vous n'êtes pas enceinte.
Attention,
on ne peut le mettre que trois mois après
l'accouchement. Il faut attendre que votre utérus ait
bien repris sa place et sa taille d'origine (ou
presque). Après une césarienne il vous faudra attendre
six mois avant de pouvoir en avoir un.
Lorsque
vous avez un stérilet, il faut savoir que souvent les
règles sont plus abondantes, plus longues. Le stérilet
se termine par un fil qui se trouve dans le vagin (pas
très long) et qui permet de le retirer.
Ce
dispositif intra-utérin doit se contrôler
régulièrement : 1 ou 2 mois après sa pose puis tout
les 6 mois. Ne l'oubliez pas.
Certains
médicament peuvent modifier l'action du stérilet, par
conséquent n'oubliez pas de le signaler à tout
médecin que vous allez voir.