Etc...
Certaines
contre-indications existent :
- Toutes les
indications de césariennes programmées.
- Souffrance foetale.
- Grossesse triple.
Etc..
Lorsque le
déclenchement est décidé, il va falloir évaluer
différents critères et voir quel types de
déclenchement utiliser.
Évaluation
des conditions cervicales :
Tout
déclenchement passe par ce stade. En effet il est
nécessaire de savoir si votre corps est près à être
déclenché ou non. Pour cela, le médecin ou la
sage-femme fera un toucher vaginal pour savoir ou en
est le col de l'utérus, s'est-il raccourci ? Ramolli ?
Ouvert ?...
Cela
s'appelle le score de Bishop : on évalue la
consistance, la dilatation, la longueur, la position du
col et la hauteur de la présentation foetale.
Tout
ceci va permettre de savoir quel type de déclenchement
utiliser.
Certaines
structures hospitalières utilisent d'autres moyens
d'évaluations tels que l'échographie du col ou la
présence de fibronectine foetale (substance retrouvée
dans les sécrétions vaginales jusqu'à 22 semaines
d'aménorrhées, qui ensuite n'est plus détectable jusqu'au
terme ou à la rupture des membranes). Cependant ces
méthode sont assez rares.
Les
différentes méthodes de déclenchements :
Cela
se fera en fonctions du score de bishop.
=>
Si votre col est favorable :
On
pourra directement vous mettre une perfusion
d'ocytocine. C'est une hormone qui provoque des
contractions. Vous serez en salle de travail et serez
suivie tout comme un travail et dans ce cas rendez-vous
à la page de ce site sur le travail.
Ce
qu'il faut savoir, c'est que dans les premier temps, les
contractions seront dues à l'ocytocine mais qu'à un
moment donné (variable selon chaque femme) votre corps
va comprendre ce que l'on veut de lui et se mettre
véritablement en travail. A ce moment là l'ocytocine
servira uniquement à réguler les contractions.
La
sage-femme rompra la poche des eaux dès que possible
pour faire évoluer le travail. C'est également un
facteur de déclenchement.
On
dit souvent qu'un travail déclenché est plus
douloureux. Ce n'est pas le cas. Toutefois, il peut
paraître plus douloureux car le temps que votre corps
se mette véritablement en travail peut être long et
vous fatiguer. Dans ce cas, la fatigue vous fait
ressentir la douleur plus fortement. N'oubliez pas que
votre corps peut très bien se mettre en route
rapidement ! (en un quart d'heure parfois).
=>
Si votre col n'est pas favorable :
Dans
ce cas, il faudra le maturer, c'est-à-dire le ramollir,
le raccourcir... Pour cela on utilisera des gels de
prostaglandines, une autre hormone. Il en existe de deux
sortes : un gel qui se mettra au niveau du col de
l'utérus si celui-ci n'est vraiment pas
"mûr" et un gel qui se met au fond du vagin
si le col est un petit peu plus "mûr".
Le
gel est posé après avoir eu un minimum de monitoring,
celui ci est gardé 1 à 2 heures après la pose de gel.
Le
gel donne souvent de petites contractions mais pas
toujours.
Une
fois cette heure ou ces deux heures passées, vous
remontez dans votre chambre et l'on attend soit que le
travail commence (parfois une pose de gel suffit) soit
le moment de vous remettre un autre gel.
Généralement
on ne met pas plus de 2 ou 3 gels, parfois 4. Ils se
mettent à 6 à 8 heures d'intervalles.
A
chaque fois, un nouveau bilan est fait afin de savoir
quel type de déclenchement utiliser, gel,
ocytocine...
D'autres
technique de déclenchement peuvent être utilisées
dans certaines structures hospitalières mais elles sont
plus rares. Il s'agit d'un produit analogue synthétique
du gel de prostaglandine. Il se présente en comprimé,
un quart de comprimé est donné toutes les six heures
afin de provoquer des contractions. L'autre méthode
consiste à donner par voie intra veineuse des
prostaglandines mais cette dernière méthode n'est plus
trop utilisée du fait de ses effets secondaires.